Les 10 ans de l’attentat contre Charlie Hebdo

“Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Tignous, Wolinski, nous manquent. On nous les a enlevés, un matin de janvier 2015. Ils étaient dessinateurs, journaliste psychanalyste, correcteur et universitaire.”

Riss, dessinateur et directeur de la publication de “Charlie Hebdo”

Les 10 ans de l’attentat contre Charlie Hebdo : entre mémoire, héritage et défis contemporains

Comme les nombreux titres de Presse nous le rappellent, le 7 janvier 2025 marquera le 10ème  anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo, une attaque qui a bouleversé la France et le monde entier. Ancrée dans la mémoire collective, cette page de l’histoire symbolise à la fois une attaque contre la liberté d’expression et un moment de mobilisation nationale autour des valeurs républicaines. À l’occasion de cette commémoration, la France se prépare non seulement à rendre hommage aux victimes mais aussi s’engage à réfléchir concernant l’héritage de cet événement. “Le mot qui les retient tous c’est le mot liberté” Riss | France Bleu

Une reconstruction marquante : c’était le 7 janvier 2015.

En début d’après-midi, les frères Kouachi pénètrent dans les locaux de Charlie Hebdo, armés et déterminés à « venger le prophète ». Rappelons-le, l’attaque a fait 12 morts, dont huit membres de la rédaction : les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychiatre et psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris et le correcteur Mustapha Ourrad.  L’onde de choc est immédiate. Chacun d’entre nous se souvient encore de l’incrédulité ressentie et de la forte émotion éprouvée. Trois jours plus tard, une France sidérée décide de se mobiliser et la marche républicaine du 11 janvier rassemble près de 4 millions de personnes unies autour du slogan devenu universel : « Je suis Charlie ». Contre le terrorisme, la plus grande manifestation jamais recensée en France.

Les commémorations de 2025 : entre mémoire et transmission

Pour ce 10ème anniversaire, plusieurs initiatives sont prévues à travers le pays. Plusieurs Cérémonies officielles, des hommages, sont attendus à Paris, notamment sur les lieux des attaques, avec des dépôts de gerbes et des moments de recueillement. Côté littérature, paru le 5 décembre dernier, aux éditions Les Echappés, l’ouvrage publié par Charlie Hebdo Charlie Liberté, le journal de leur vie”  nous invite à parcourir une sélection de dessins, de textes et de témoignages sur plus de 200 pages. Les dernières sont dédiées à l’ancien webmaster de l’hebdomadaire, Simon Fieschi, grièvement blessé en 2015 et décédé en octobre dernier à l’âge de 40 ans, une semaine avant que l’ouvrage ne parte à l’impression. 10 ans après l’attentat, Charlie Hebdo rend hommage à ses disparus – Image – CB News Rappelons aussi le lancement de projets éducatifs comme par exemple l’initiative proposée per la région Grand Est, en partenariat avec Charlie Hebdo, qui consiste à impliquer des lycéens dans la publication d’ un journal spécial sur la liberté de la presse. 10 ans de l’attentat de Charlie Hebdo: des lycéens du Grand Est participent à la conception d’un numéro spécial Il est stimulant de voir un tel engagement autour de ce type d’initiatives qui visent à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la liberté d’expression. Enfin, n’oublions pas les expositions culturelles comme celle de la Duduchothèque, espace dédié à Cabu Duduchothèque Cabu | Expositions, qui proposera une exposition spéciale sur le dessin de presse : entre humour et réflexion sur les libertés fondamentales.

Il est intéressant de voir que, dix ans après l’attentat, le débat sur la liberté d’expression et ses limites, reste vif. Si Charlie Hebdo continue à publier des caricatures provocantes, le contexte sociétal a évolué. Nous pourrions citer des changements sociétaux : l’attaque a exacerbé les tensions autour du thème de la laïcité ( en 2025, le calendrier  indiquera les 120 ans de la loi de 1905) et des rapports entre les différentes religions, tout en renforçant la lutte contre l’extrémisme. Cet héritage est un héritage complexe, entre fractures et résilience. Les débats sur l’islamophobie et la satire demeurent sensibles et les opinions concernant la laïcité divergent, surtout chez les jeunes. 

 

Si nous analysons la question sous un aspect législatif, il convient de souligner que les mesures sécuritaires ont été renforcées depuis 2015, mais certaines, comme l’état d’urgence prolongé, ont suscité des critiques sur le respect des libertés individuelles. Liberté individuelle et responsabilité collective s’exercent bien, comme l’affirmait Sartre, sous la forme d’une symbiose. Malgré les divisions, des initiatives culturelles et éducatives montrent une volonté de transmettre l’esprit de Charlie Hebdo aux jeunes générations, comme un rempart contre l’obscurantisme et renforcer ainsi la résilience collective .

Ce 10ème anniversaire est un moment clé pour honorer la mémoire des victimes tout en réfléchissant aux défis contemporains. Si nous voulons saisir cette occasion pour construire un regard vers l’avenir, face aux nouvelles menaces pesant sur la liberté d’expression,  l’enjeu à prendre en compte semblerait être le maintien de l’ équilibre entre sécurité, cohésion sociale et défense des valeurs républicaines. Un débat intéressant à lancer dans nos classes serait celui de comprendre comment préserver ces libertés fondamentales dans un monde de plus en plus polarisé . Car, comme nous l’avons documenté, en 2025, l’héritage de Charlie Hebdo ne sera pas seulement un rappel de la tragédie, mais aussi un appel à la vigilance et à la transmission des valeurs universelles.

En guise de conclusion, nous pourrions imaginer une session thématique à développer en classe autour de ce sujet “Liberté d’expression et satire : un défi éducatif”. Voici ci-dessous quelques idées qui pourraient se révéler engageantes et pertinentes. Commencez par comprendre ensemble pourquoi parler de Charlie Hebdo en classe de FLE, en insistant sur l’importance de ce thème dans la culture française an tant que pilier de la démocratie, partie intégrante de l’identité culturelle française. 

Ensuite, il serait intéressant de proposer un débat à la suite de l’ analyse d’une sélection d’ articles ou de caricatures publiés par Charlie Hebdo ou d’autres journaux satiriques français. L’ objectif pourrait être de travailler la compréhension d’articles sur la liberté de la presse tout en enrichissant le vocabulaire des élèves sur les thèmes des médias, de la politique, et des valeurs qu’ils reconnaissent comme importantes aujourd’hui. « La satire doit-elle avoir des limites ? », voici la question-clé pour stimuler les échanges d’opinion. 

Puis à travers un atelier d’analyse en groupe, la classe pourrait observer des caricatures célèbres françaises (celles de Cabu, Wolinski, ou Daumier, par exemple) et discuter de leur rôle dans l’histoire et dans l’actualité. Serait-il possible de situer Charlie Hebdo dans le contexte des Lumières et de l’héritage de Voltaire ou des révolutions françaises ? 

Ce type de session pédagogique pose les bases pour un prolongement interdisciplinaire, à travers le développement d’ une réflexion critique tout en analysant des éléments visuels et textuels authentiques. Si vous souhaitez intégrer le domaine des arts, pensez à analyser des chansons, des poèmes ou des œuvres visuelles qui défendent la liberté d’expression comme la Liberté Liberté, poème de Paul Eluard – poetica.fr de Paul Éluard par exemple “Liberté” poème d’amour devenu hymne de la Résistance | France Culture. Et concernant le numérique, une bonne piste pourrait être d’inviter vos élèves réfléchir sur la manière dont les réseaux sociaux influencent la liberté d’expression aujourd’hui.

Registrazione in P.D. delle operazioni di costituzione, acquisto e vendite da un’impresa individuale

Parole, alfabeti e liste di Natale

Il periodo natalizio è un tempo colmo di magia, di quel sapore che si può avere solo una volta all’anno: i bambini lo sanno, sono i primi a sentire quell’aria frizzante, di festa, di luci, di stupore. A Natale, gli occhi dei bambini si accendono come le luci dell’albero, e ogni cosa sembra vista dai loro occhi per la prima volta. 

Il nostro compito è proprio quello di accogliere questo entusiasmo e usarlo all’interno delle attività che proponiamo, per rendere questo periodo ancor più speciale.  Le attività che si possono fare sono davvero infinite, ma scegliendo di concentrarci su quelle che hanno a che fare con le parole del Natale, possiamo partire da alcuni spunti:

Alfabeti delle feste

I bambini e le bambine possono essere coinvolti nella creazione di alfabeti che contengano parole del Natale, in piccoli gruppi oppure in autonomia. Sarebbe bello anche creare un alfabeto di classe da appendere e continuare a riempire. Si può partire anche da una canzone, come quelle reperibili nel web. L’esercizio diventa creativo, ma anche di consolidamento dell’ordine delle lettere. 

Liste di parole 

L’esercizio di scrittura di liste è molto funzionale e anche molto divertente per bambini e bambine. Si potrebbero dare loro incipit come “Cosa serve per una festa di Natale”, oppure “Elenco di personaggi o figure legate al Natale”, “Il menù del pranzo di Natale”, “Regali per Babbo Natale”

Parole e giochi linguistici

Altri giochi possibili riguardano le attività orali e più veloci da fare, come il gioco dell’elfo alfabetico (i bambini, a turno, dicono una parola natalizia che inizia con una lettera successiva dell’alfabeto) o la catena di parole (iniziare con una parola natalizia, ad esempio “regalo” e farne seguire altre collegate dall’ultima sillaba, oppure concettualmente).

Un albo illustrato 

Tra gli scaffali delle librerie, tra le ultime uscite, troviamo un libro molto interessante: il Dizionario di Babbo Natale. A partire dalle pagine del libro, si può prendere ispirazione e invitare la classe a creare qualcosa di simile, lasciandosi ispirare dalle immagini gancio. Con i più piccoli si può completare direttamente il box accanto all’illustrazione, mentre con i più grandi è possibile far ritagliare le immagini e nel quaderno dopo averle incollate, far scrivere. Un’altra possibilità è quella invece di dare una lista di parole: a questo punto davvero servirà tanta fantasia per creare un dizionario davvero straordinario! In allegato trovate la scheda da poter utilizzare per il lavoro ispirato a questo spassosissimo libro.

il Natale porta con sé una magia speciale, una luce che si riflette negli occhi dei bambini e che accende in loro la meraviglia per il mondo. È un momento unico per trasformare la didattica in un viaggio fatto di stupore, creatività e condivisione. Coltivare lo stupore significa regalare ai bambini la capacità di meravigliarsi, di scoprire il piacere di imparare attraverso il gioco, le emozioni e l’immaginazione.

Inserire la magia del Natale nella pratica quotidiana non è solo un modo per rendere l’apprendimento più coinvolgente, ma anche per condividere sensazioni, pensieri, desideri. Che questo periodo sia per voi e per i vostri alunni e alunne, un’occasione per scoprire insieme che la vera meraviglia sta nel vivere appieno il momento, nell’imparare con gioia e nel crescere insieme.

Buon Natale e buon lavoro!

Natale è anche un viaggio tra storia e antropologia

Il Natale è una delle festività più amate e celebrate nel mondo. Nella scuola primaria assume una rilevanza particolare, poiché rappresenta un’occasione educativa per avvicinare bambine e bambini a tradizioni culturali, valori sociali e conoscenze storiche. Questo periodo non è solo un momento di festa, ma anche un’opportunità per esplorare le radici storiche della celebrazione e il suo significato antropologico.

La celebrazione del Natale, intesa come ricorrenza della nascita di Gesù Cristo, risale al IV secolo d.C., quando la Chiesa cristiana fissò la data del 25 dicembre. Questa data non fu scelta a caso: coincideva con festività già esistenti nell’Impero Romano, in particolare i Saturnalia.

I Saturnalia erano una delle festività più popolari dell’antica Roma, dedicate a Saturno, il dio dell’agricoltura e del tempo. Celebrati originariamente il 17 dicembre e poi estesi fino al 23 dicembre, i Saturnalia rappresentavano un periodo di gioia, festeggiamenti e inversione sociale. Durante questi giorni, le gerarchie venivano temporaneamente sospese: i padroni servivano i loro schiavi, si scambiavano doni e si indulgeva in banchetti e giochi. Uno degli elementi chiave dei Saturnalia era il senso di libertà e uguaglianza temporanea. Le case venivano decorate con piante verdi e luci, e i romani si scambiavano piccoli regali, come candele e statuette di terracotta. Queste tradizioni hanno influenzato profondamente alcune delle usanze natalizie che conosciamo oggi, come lo scambio di doni e le decorazioni luminose.

La Chiesa cristiana, cercando di integrare e cristianizzare le celebrazioni pagane, adottò molte di queste pratiche nei festeggiamenti del Natale, trasformando i Saturnalia in un’occasione per celebrare la nascita di Gesù. In questo modo, una festa profondamente radicata nella cultura romana si adattò al nuovo contesto religioso, diventando parte integrante della tradizione natalizia.

Includere i Saturnalia nella narrazione del Natale nella scuola primaria offre un’occasione unica per spiegare ai bambini come le festività si siano evolute nel corso della storia. Attraverso racconti e attività, gli insegnanti possono mostrare come il Natale sia una fusione di tradizioni cristiane e pagane, sottolineando che molte delle nostre usanze attuali hanno radici antiche. Ad esempio, si possono proporre attività che ricreano i Saturnalia, come lo scambio di piccoli doni simbolici o giochi di ruolo che rappresentano l’inversione delle gerarchie sociali. Queste attività aiutano i bambini a comprendere che la storia è fatta di continuità e cambiamento, e che molte tradizioni moderne sono il risultato di influenze culturali diverse.

Dal punto di vista antropologico, i Saturnalia offrono un esempio di come le festività siano state utilizzate dalle società per rafforzare i legami sociali e celebrare il ciclo della vita. Nella scuola primaria, questa prospettiva può essere esplorata attraverso attività che confrontano i Saturnalia con altre festività invernali, come lo Yule nordico o il Sol Invictus romano. Questi confronti mostrano ai bambini e alle bambine che, nonostante le differenze culturali, molte civiltà hanno celebrato la fine dell’anno come un momento di speranza, rinnovamento e comunità. Le decorazioni verdi e luminose dei Saturnalia, ad esempio, erano simboli di prosperità e vita eterna, temi che ritroviamo anche nel Natale cristiano.

Per rendere la storia del Natale e dei Saturnalia più coinvolgente, a scuola, come in fondo facciamo sempre, possiamo organizzare laboratori creativi. Si possono creare decorazioni ispirate alle antiche tradizioni romane, come corone di alloro e candele simboliche, oppure partecipare a giochi che riproducono le attività tipiche dei Saturnalia. Un’altra idea è quella di organizzare una “giornata dei Saturnalia”, durante la quale i bambini possano scambiarsi piccoli doni simbolici e partecipare a banchetti simbolici in classe. Attraverso queste attività, gli alunni e le alunne possono sperimentare in prima persona l’atmosfera gioiosa e inclusiva di questa antica festa, rafforzando il loro interesse per la storia e le tradizioni.

Inserire i Saturnalia nel contesto del Natale consente di insegnare l’importanza delle influenze culturali e del dialogo tra passato e presente. Attraverso il racconto di questa festa romana, le classi apprendono che le tradizioni si trasformano nel tempo, mantenendo però un nucleo di valori universali, come la condivisione, la solidarietà e la speranza. Questa prospettiva aiuta anche a sviluppare un senso critico e inclusivo, riconoscendo che le celebrazioni moderne sono il risultato di una lunga evoluzione storica che ha coinvolto molte culture e religioni.

In conclusione, l’inclusione dei Saturnalia nella narrazione del Natale nella scuola primaria arricchisce il racconto storico e antropologico di questa festività. Attraverso racconti, laboratori e attività creative, i bambini e le bambine imparano a conoscere le radici antiche del Natale, scoprendo come tradizioni diverse si siano intrecciate per dar vita alla celebrazione che conosciamo oggi. Questo approccio non solo rafforza la loro conoscenza storica, ma li aiuta anche a sviluppare una maggiore consapevolezza culturale e un profondo rispetto per le diversità.

In fondo, lo spirito del Natale è proprio questo!

“Hai studiato ingegneria spaziale, quindi vuoi fare l’astronauta?”

Penso di aver perso il conto del numero di volte in cui mi è stata fatta questa domanda. Di solito sorrido e scuoto la testa. Subito dopo mi fermo a riflettere e a chiedermi se forse avrei dovuto spendere due parole in più per spiegare, cosa vuol dire essere un’ingegnera spaziale. Da brava ingegnera, numeri alla mano, posso dire con certezza che meno del 0.1% di chi lavora nel campo spaziale è astronauta, e quasi nessuno di loro ha una laurea in ingegneria spaziale. 

Ma allora in cosa consiste il settore spaziale?

In questo campo ci si occupa soprattutto di progettazione, sviluppo, test, lancio e attività di satelliti artificiali. La maggior parte di questi satelliti sono fondamentali per la vita di tutti i giorni e ce ne serviamo giornalmente a partire dal navigatore che troviamo sul nostro cellulare. Ovviamente in orbita ci sono anche satelliti che si occupano di scienza, che osservano la terra e, ad esempio, ci permettono di avere dati meteo per poter rendere le previsioni sempre più accurate, oppure satelliti che hanno l’obiettivo di scoprire di più sull’universo o sul sistema solare.

Il settore spaziale si occupa di tutto ciò: dalla componente più piccola a bordo, che può anche essere una batteria, al satellite nella sua interezza. Come si può intuire si tratta di un ambito piuttosto ampio. Con una laurea in ingegneria spaziale puoi lavorare sia nel pubblico che nel privato. Quando si parla di pubblico ci si riferisce soprattutto alle agenzie spaziali come l’Agenzia Spaziale Europea (ESA) o quella Italiana (ASI), ma non solo: quasi ogni paese europeo ne ha una (se non di più).

L’ambito privato però è quello più ampio e ci sono centinaia di industrie che si occupano di progettazione, costruzione, lancio e operazioni dei satelliti. Come in molti altri casi c’è anche la possibilità di scegliere la strada della ricerca sia in ambito universitario (con un dottorato o un postdoc) o anche nelle aziende o agenzie, aiutando e promuovendo lo sviluppo di nuove tecnologie o di nuove metodologie.

Ma quali sono quindi le professioni che si possono esercitare con una laurea in ingegneria spaziale?

Eccone alcune aree di lavoro: 

  • Analisi di missione e dinamica di volo: si tratta della progettazione e del mantenimento delle orbite dei satelliti, insieme alla loro orientazione nello spazio. Richiede una grande conoscenza della meccanica orbitale, della fisica-matematica e della programmazione.
  • Progettazione: questo lavoro spazia dallo studio di fattibilità di una missione spaziale alla progettazione di tutti i suoi sottosistemi (come ad esempio quello elettrico, di controllo di assetto, propulsivo, termico, telecomunicativo).
  • Sviluppo/mantenimento software: l’ambito di applicazione può essere molto vario. Si va infatti dai software relativi alla progettazione (del satellite, delle orbite), a quelli usati per controllare le missioni e le antenne di terra (usate per comunicare col satellite). Si arriva fino a quelli utilizzati per pianificare le attività da portare avanti all’ intelligenza artificiale (ora sempre più utilizzata). 
  • Operazioni: tutto ciò che riguarda i satelliti dopo il loro lancio. Questa fase va dai test iniziali, fatti giusto dopo il lancio per assicurarsi che tutti i sottosistemi funzionino alla perfezione, alle attività giornaliere, includendo la risoluzione di anomalie. 
  • Processo dati: molte missioni, soprattutto quelle scientifiche, forniscono un’enorme quantità di dati che vanno appunto gestiti ed archiviati. 
  • Mantenimento e progettazione delle antenne di terra: queste vengono utilizzate per comunicare col satellite, sia per ricevere dati che per dare istruzioni.
  • Integrazione e test: costruzione vera e propria del satellite con relativi test per assicurarsi che sopravviva al lancio e ad un ambiente ostico come può essere lo spazio.

Ma solo studiando ingegneria spaziale si può lavorare in questo settore? 

La maggior parte delle persone che lavora in questo ambito ha una laurea in ingegneria (spaziale, ma anche meccanica, telecomunicazioni, informatica, etc), in Fisica, in Matematica, ma non solo. C’è anche chi è laureato/a in Biologia, Medicina, Comunicazione e Giurisprudenza, questo solo per menzionarne qualcuna. Per alcuni tipi di lavori è sufficiente la laurea triennale, ma per la maggior parte è richiesta una magistrale, soprattutto se si ambisce a lavori con maggiore responsabilità. Il dottorato, invece, non è richiesto.

Avrete capito che si tratta di un settore in continua espansione, stimolante ed innovativo, dove le opportunità sono molteplici se si sa dove cercare. Lo spazio aspetta solo di essere esplorato. Ogni scoperta, ogni innovazione, ogni passo in avanti ci avvicina a un futuro dove le stelle non sono più solo un sogno, ma una destinazione. Siete pronti a far parte di questa avventura?

A cura di Generazione Stem

Greta De Marco è laureata in ingegneria aerospaziale (triennale) ed aerospaziale (magistrale) al Politecnico di Milano e alla Universidad Politecinca de Madrid (erasmus) dal 2012 al 2018. 

Inizia la sua carriera lavorativa facendo un interniship nella sede di Madrid dell’Agenzia Spaziale Europea (ESA/ESAC). Si trasferisce poi nel cuore della Germania per iniziare a lavorare nel settore delle operazioni spaziali: inizia dal settore privato, sviluppando il concetto di operazioni per un satellite dell’agenzia spaziale tedesca con obiettivo di testare nuova technologia per le telecommunicazioni. Nel 2021 entra nell’Agenzia Spaziale Europea che ha sede in Germania (ESA/ESOC), prima come contractor e dal 2024 come staff lavorando sui telescopi spaziali INTEGRAL e XMM-Newton.

Las Campanadas y la Nochevieja en España

La Nochevieja en España es una de las celebraciones más esperadas y emocionantes del año, y lo que la hace realmente especial es la tradición de las 12 campanadas. A medianoche, el sonido de las campanas de la Puerta del Sol de Madrid marca la llegada del Año Nuevo y da inicio a una de las costumbres más singulares y fascinantes del país.

Cada campanada, que señala el comienzo de cada mes del nuevo año, se acompaña de un gesto simbólico que trae buena suerte: comer una uva por cada campanada. Esta tradición, que se originó a finales del siglo XIX, se conoce como “Las doce uvas de la suerte”. Se dice que comer una uva con cada campanada trae buena fortuna, prosperidad y felicidad para el año que comienza.

La tradición tiene un significado profundo: cada uva representa un deseo o una esperanza para los meses venideros, y la hazaña de comérselas todas antes de que suene la última campanada se convierte en un ritual colectivo en el que participan millones de personas en toda España. A pesar de la dificultad de comer una uva por campanada, el desafío se enfrenta siempre con entusiasmo y risas, creando un ambiente de alegría y esperanza.

La Nochevieja en España también es un momento de fiesta y convivencia, donde toda la familia se reúne para celebrarlo juntos. La tradición de las 12 campanadas se sigue no solo en las grandes ciudades como Madrid, sino también en las plazas de los pequeños pueblos, donde el sonido de las campanas resuena en el corazón de la comunidad.

Otro aspecto interesante de la celebración es el uso de ropa elegante y una copa de cava, que acompaña el brindis a medianoche. Nuevamente, la tradición se celebra con una buena dosis de optimismo y alegría, listos para dar el primer paso hacia un nuevo año.

Si estás en España durante Nochevieja, no te pierdas la oportunidad de unirte a esta tradición tan especial: prepara un plato con 12 uvas y, con la esperanza de buena suerte, déjate llevar por la magia del momento. Comerlas una a una, con la última uva marcando el inicio de un nuevo capítulo, es una de las experiencias más memorables del Año Nuevo español.

L’autrice

Alba di Egness, madrelingua spagnola, laureata in economia e con un master in marketing, si trasferisce in Italia nel 2016 e si specializza nell’insegnamento dello spagnolo per studenti di madrelingua italiana. Content creator e Fondatrice dell’Accademia Egness, la prima scuola online di spagnolo per italiani.

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Christmas Architects

Una delle tradizioni più amate e diffuse in molti paesi di lingua anglosassone è la costruzione e la decorazione delle casette di pan di zenzero. Durante i giorni che precedono il Natale le famiglie si riuniscono, di fronte al camino acceso, con brani musicali stagionali di sottofondo, raccogliendo dolci di tutti i tipi e, in piena collaborazione tra grandi e piccoli, si creano dei piccoli capolavori di architettura domestica a base di biscotto, gelatine, panna montata, zuccherini… è un momento caratteristico delle festività natalizie, che riunisce la famiglia in un’attività piacevole, collaborativa, in grado di mettere in risalto le abilità di ciascuno, sia chi la più creatività, sia chi ha più senso pratico, sia a chi ha più senso estetico…

Il pane di zenzero è un dolce tipico dei paesi del nord, poco diffuso in Italia, ma comunissimo in zone più fredde dell’Europa e del continente non l’americano. Triangoli  e rettangoli di pan di zenzero formano la base per la costruzione delle classiche casette natalizie, che vengono poi decorate con zucchero, caramelle, confetti…

 

Su le maniche e… costruiamo una Gingerbread House!

La prima attività che permetterà agli insegnanti di “creare l’atmosfera” e di costruire l’aggancio grazie al quale partire per tutti gli sviluppi contenutistici successivi, sarà la costruzione vera e propria delle casette di pan di zenzero. Pur non potendo usare elementi commestibili, il tutto è realizzabilissimo sostituendoç

  • Il pan di zenzero con cartoncino grezzo marrone
  • I dolci con perline, bottoni, glitter, pezzettini di carta collage, etc…
  • La glassa con colla liquida e tempera bianca

I bambini potranno lavorare da soli o in gruppi, in primis elaborando e disegnando su un foglio di carta millimetrata la rappresentazione bidimensionale del solido che stanno per costruire; i più grandi potranno essere introdotti, se l’insegnante lo riterrà fattibile, ai primi rudimenti di proiezione ortogonale. Dovranno poi decidere come e con cosa decorare le loro creazioni. Anche questo passaggio dovrà essere definito in un progetto preciso.

L’insegnante potrà decidere se lasciare libero sfogo alla creatività di ciascuno oppure se definire a priori quali e quanti materiali potranno essere utilizzati, dando una base fissa che ciascun bambino poi potrà rielaborare a piacimento; in questo modo sarà interessante constatare come individuo sappia utilizzare diversamente gli stessi materiali, messi a disposizione nello stesso modo a tutti. Come ultimo step, ci sarà la realizzazione delle casette vera e propria, utilizzando i materiali a disposizione e l’abilità manuale di ciascuno.

Suddividere i bambini in gruppi permetterà ai bambini di contribuire ad un progetto collettivo mettendo le proprie capacità individuali al servizio del gruppo. Ci sarà chi ha migliori abilità manuali, chi invece è più pratico nella progettazione e nel disegno tecnico, chi invece ha uno spirito più artistico. In questo modo le abilità e le potenzialità di tutti saranno messe in evidenza, senza una carenza individuale in un certo ambito comprometta tutto il progetto.

Quando tutte le casette saranno pronte, potranno essere disposte a formare un vero e proprio villaggio natalizio che servirà come base per alcune delle attività successive.

Gingerbread houses to expand our English vocabulary

Portare questa tradizione nelle nostre aule aiuta a lavorare su diversi contenuti e obiettivi didattici legati alla lingua 2, mantenendo le attività in un contesto emotivo legato alla stagione e alle festività che sicuramente permette di creare una situazione di coinvolgimento in cui l’apprendimento può avvenire più facilmente”. In particolare sarà interessante concentrarsi su due obiettivi: l’ampliamento del vocabolario e la conoscenza e condivisione di tradizioni legate al periodo invernale.

  • AMPLIAMENTO DEL VOCABOLARIO: Per quanto riguarda l’utilizzo della L2 usando le casette di pan di zenzero, si possono identificare tre grandi aree di intervento:
    • FORME GEOMETRICHE: nell’ottica della didattica CLIL si potranno adattare all’età e agli obiettivi disciplinari del programma di matematica numerose attività di riconoscimento e nomina delle figure geometriche in Lingua Target. Si potranno proporre attività di costruzione di forme geometriche usando gli stecchini del gelato, seguendo solo indicazioni in Inglese, che includano, dove possibile, altri elementi linguistici (es: i colori). In questo caso si forniranno ai bambini indicazioni molto chiare e definite, come “Now build a green triangle” o “Create a big square”. In questo modo si lavorerà anche sulla corrispondenza tra aggettivo qualificativo e sostantivo.
  • DOLCI e CARAMELLE: poiché i dolciumi e le caramelle sono alla base della costruzione dei villaggi di pan di zenzero, sarà interessante proporre questo argomento in classe, abbinandolo alla definizione delle preferenze. In particolare si potrà:
      • Creare un cartellone in cui, sotto forma di istogramma, si rappresenteranno le preferenze degli alunni
      • Giocare agli anagrammi, usando molte tessere su cui siano segnate le lettere, e chiedendo ai bambini di usare tali lettere per ricostruire i nomi di quanti più dolciumi possibile
      • Intervistare gli adulti della scuola, offrendo loro domande aperte come “What’s your favourite treat?” o domande chiuse e specifiche come “Do you like jellybeans?”
        Alcuni dei dolci che si potranno includere sono:
      • Jellybeans
      • Candy Corn
      • Lollypop
      • Gumdrops
      • Candy bars
      • Taffy
      • Candy Canes
      • Ribbon Candies
  • LA CITTA’ E I SUOI RUOLI: molte casette di pan di zenzero possono formare un villaggio di pan di zenzero, e ogni villaggio che si rispetti ha numerosi edifici con numerose funzioni, oltre a diverse persone che svolgono diversi ruoli. Si creeranno numerose attività per avviare i bambini ad apprendere il vocabolario relativo a:
    • Shops and Shop workers: si potranno creare brevi descrizioni in prima persona dei diversi personaggi, o disegnare i negozi e etichettare i prodotti che vi si trovano all’interno; si potranno creare semplici indovinelli come: “I sell milk, who am I?” o “I don’t see many vegetarians, who am I?” e invitare i bambini a crearne di loro.
    • Community Helpers, ovvero quelle persone che lavorano per il bene della comunità (insegnanti, poliziotti, vigili del fuoco, operatori ecologici…). In questo caso si creeranno semplici frasi tipo “A teacher helps others by…” oppure “The person who helps us by keeping us safe is…”. Si potranno anche abbinare semplici flashcards dei community helpers con i loro elementi identificativi.
    • Toponymy: pianificare insieme su un grosso cartellone la mappa di un villaggio permette di utilizzare il vocabolario in maniera concreta e anche di lavorare sugli indicatori spaziali. Come si potrà andare dal punto A al punto B? Quali indicazioni dare a un passante che si sia perso? I bambini possono allenarsi a chiedere e dare indicazioni in Lingua Target.
  • Conoscenza di tradizioni legate al periodo natalizio: nei Paesi di lingua anglosassone sono presenti numerose tradizioni natalizie che, grazie alla TV, ora sono diffuse quasi in tutto il mondo, ma che nel passato erano tipiche di certe, specifiche aree. In particolare:
    • Christmas Caroling
    • Christmas Crackers
    • Personalized Christmas Stockings
    • Elf on the Shelf
    • Ugly Sweaters (Christmas Jumpers)Chiederemo ai bambini di scegliere una tra queste tradizioni e di svolgere un breve ricerca. Dove ha avuto origine? Di cosa si tratta? Come e quanto si è diffusa? Chiederemo inoltre ai bambini di condividere le loro personali tradizioni natalizie o invernali. Se in classe sono presenti bambini di altre tradizioni culturali o di altre religioni, sarà interessante scoprire come viene vissuto questo periodo nelle loro case, cosa entra a far parte delle loro vite, cosa viene lasciato fuori, quali sono i riti e le storie di ciascuna cultura. Per esempio, nelle famiglie di religione ebraica in questo stesso periodo ci si prepara ad Hanukkah, mentre altre famiglie potrebbero celebrare Kwanzaa. La condivisione dei diversi modi di vivere questo periodo dell’anno non potrà che portare arricchimento per tutti.

Piccole casette: grandi obiettivi!

Tutti gli obiettivi che sono stati presentati qui per la Lingua Inglese, possono essere facilmente traslati anche nella Lingua Madre della classe in cui lavoriamo. Presentare attività sulla geometria, sull’orientamento spaziale, sulla matematica dei dolci, sulle preferenze individuali, ai settori lavorativi… tutto questo può essere proposto sia come obiettivo linguistico, sia come obiettivo collaterale legato al filo conduttore delle casette di pan di zenzero che lega insieme le attività proposte sopra, a prescindere dalla lingua utilizzata dal docente e dagli studenti.

Che Storia! | La polveriera d’Europa: una lettura geostorica dei Balcani

TRA GEOGRAFIA E STORIA

La geostoria, approccio storiografico fondato da Fernand Braudel a inizio Novecento, fornisce una chiave di lettura interessante dei fenomeni complessi, in quanto costringe lo storico a domandarsi quali siano le dinamiche profonde che reggono gli eventi, lo studio dei quali non è sufficiente a dare ragione dei movimenti lenti della Storia. Tali movimenti possono essere colti se le due componenti delle azioni umane, cioè spazio e tempo, vengono posti sullo stesso livello, perché le scelte delle comunità umane sono sempre influenzate dall’ambiente in cui esse vivono. Da qui la necessaria interazione tra Storia e Geografia.

Questa breve riflessione ha l’obiettivo di indagare il profondo legame tra l’instabilità politica dell’area balcanica e la sua geografia fisica.

Ponte tra Europa orientale e Anatolia, tra Mar Nero e Mediterraneo, i Balcani hanno una morfologia complessa, caratterizzata dalla catena dei Monti omonimi, dai Carpazi e dal Danubio. L’unità geostorica che vogliamo trattare in questa sede si estende più a nord, fino a comprendere tutta la catena dei Carpazi e le Alpi orientali: si costituisce così un’area che isola la regione dalle grandi pianure dei Bassopiani Germanico e Sarmatico. Le vicende storiche mostrano come il controllo politico e militare dei Balcani non sia affatto semplice: la frammentazione culturale dei popoli che vi abitano, dovuta da una parte alle discontinuità del territorio fisico, dall’altra alle continue migrazioni, non ha mai dato origine a entità statali forti e durature capaci di governare l’intera regione; la conseguenza è che soggetti esterni abbiano visto nei Balcani una preda da conquistare o il luogo dove sfidare gli stati avversari in scenari di guerra indiretta.

 

CONFINI E VARCHI

Come dimostrano i piani di conquista completa della regione, principalmente romani, austriaci e turchi, per un controllo diretto e stabile non è sufficiente fissare i confini lungo i rilievi. Il Danubio apre tre grandi varchi spezzando la continuità delle montagne: il passaggio tra le Alpi e i Carpazi (dove sorge, non a caso, Vienna), la gola delle Porte di Ferro tra i Balcani e i Carpazi (lungo la quale Traiano fece realizzare opere viarie utili alla penetrazione in Dacia) e la sua foce che, chiusa a ovest dai Carpazi e a est dal mar Nero definisce il corridoio di Focșani. Questi punti devono essere controllati se si vuole godere del controllo sull’area, che peraltro comprende due tra le pianure più fertili d’Europa, la Pannonia (odierna Ungheria) e la Valacchia (oggi divisa tra Romania e Ungheria).

 

L’ESPANSIONE OTTOMANA

Che la conoscenza del territorio sia la chiave per pianificare una conquista lo si vede nei piani di espansione dei turchi in epoca medievale, quando il tentativo di sottomettere la parte meridionale della penisola Balcanica seguiva due direttrici ben precise: verso le Porte di Ferro a nord-ovest e verso la foce del Danubio a nord-est. Nonostante i numerosi interventi militari delle monarchie europee a supporto di polacchi e ungheresi, che avevano ambizioni regionali, a metà Quattrocento i turchi detenevano saldamente il controllo di quei due punti strategici e quindi buona parte dei Balcani meridionali cadeva nella loro sfera di influenza.

Interessante è notare come la fase di espansione successiva dovesse inevitabilmente prevedere di puntare al corridoio Alpi-Carpazi, quindi Vienna. I due assedi falliti del 1529 e del 1638 impedirono di saldare i confini turchi alla geografia e resero indifendibili tutti i territori a nord delle Porte di Ferro, costringendo i sultani a un’espansione mutilata.

Espansione ottomana tra il XIV e il XVI secolo

 

LA QUESTIONE D’ORIENTE E LA SCINTILLA DELLA GRANDE GUERRA

Nel gioco balcanico il successivo intervento dell’impero russo e il suo appoggio ai serbi non è casuale. L’obiettivo di rendere accessibile il Mediterraneo alla flotta russa del mar Nero era difficilemte raggiungibile tramite uno scontro aperto con gli Ottomani, lo dimostra la sconfitta nella guerra di Crimea (1853-1856). Il tentativo russo di inserirsi nella regione seguì due vettori, entrambi dettati dalla geografia: soffiando sulle braci dei nazionalismi slavi, i russi da una parte puntarono ad accedere alla foce del Danubio (acquisizione della Bessarabia meridionale nel 1878, al termine della guerra russo-turca), dall’altra diedero il loro appoggio alla Serbia, divenuta indipendente nello stesso anno. Cuore geografico dei Balcani, il Principato poi Regno di Serbia, deteneva il controllo delle Porte di Ferro, come visto, punto strategico.

Sulla scia di queste dinamiche si può leggere anche l’assassinio dell’Arciduca Francesco Ferdinando a Sarajevo. Il tentativo austriaco di mantenere una certa influenza in area balcanica attraverso l’occupazione militare della Bosnia fallì miseramente; la regione si stava disgregando sotto i colpi dei nazionalismi (dalla guerra russo-turca alle guerre balcaniche) e delle molte ingerenze straniere. 

Impero Ottomano 1877-1913

Si evince, da quanto detto, che la stabilità della penisola balcanica ancora a inizio Novecento dipendesse molto alla sua morfologia, infatti agganciare i propri confini ai rilievi e ai varchi definiti dal Danubio era l’unico modo per garantirsi il controllo dell’area. Oggi lo sviluppo delle tecnologie militari ha mitigato il legame tra controllo politico e geografia fisica,  ma non lo ha del tutto eliminato. Le barriere geografiche rappresentano ancora dei confini tra culture, popoli e aspirazioni politiche. Per questo, ancora oggi, molte aree balcaniche rimangono altamente instabili.

 

PER APPROFONDIRE

Ti proponiamo alcuni materiali da La Storia in 100 lezioni di Antonio Brancati e Trebi Pagliarani 

  • L’espansione ottomana fra XV e XVI secolo.
  • La questione d’Oriente .
  • Verso la prima guerra mondiale.

Unwrapping Christmas Traditions in Literature

Il Natale, celebrato con grande entusiasmo in tutto il mondo, assume forme uniche nei paesi di lingua inglese, mescolando radici storiche e influenze moderne.  Questo articolo esplora le tradizioni natalizie nei paesi anglofoni viste attraverso le opere di noti scrittori. Gli scritti di autori come Charles Dickens, Robert Frost, Chesterton e Christina Rossetti catturano lo spirito di un Natale che, pur nelle sue diverse tradizioni, celebra universalmente l’amore, la generosità e il legame familiare.