2025, année européenne de l’éducation à la citoyenneté

C’est parti: ministères de l’éducation, enseignants, apprenants, universitaires, entreprises privées et organisations de jeunesse se lancent dans un projet d’envergure! L’ Union européenne propose une initiative qui s’inscrit dans un contexte de transformation sociétale liée à l’émergence des technologies numériques. En effet, notre vie quotidienne est de plus en plus interconnectée et l’enjeu majeur de ce projet ambitieux réside dans l’accompagnement des jeunes vers une utilisation toujours plus maitrisée et responsable du numérique, en saisissant ses opportunités tout en restant vigilant face à ses défis. L’édition 2025 sera consacrée à la citoyenneté numérique à l’ère de l’intelligence artificielle et aura comme objectif de «garantir la résilience et l’efficacité de l’éducation à la citoyenneté numérique dans un environnement en constante évolution». Retrouvez tous les détails du projet et téléchargez la brochure d’information sur l’année européenne: Année européenne de l’éducation à la citoyenneté numérique 2025 – Education

Vivre en tant que citoyen responsable dans le monde numérique nous invite à une première réflexion sur le concept de citoyenneté. Être citoyen ne se limite pas, nous le savons bien, à un statut légal, mais implique aussi un sentiment d’appartenance à une communauté, une volonté de contribuer à la société et un respect des valeurs communes. Se sentir citoyen signifie donc être conscient de sa place dans la société et de son rôle pour la faire avancer. Nous pourrions en conclure que cela inclut l’engagement personnel pour s’informer, échanger ses idées, agir pour le bien commun, le respect des autres et la solidarité pour agir avec responsabilité envers l’intérêt collectif. 

Étendre ces concepts au numérique devient donc essentiel pour sensibiliser les jeunes face aux droits  et aux responsabilités dans l’utilisation des réseaux sociaux, des technologies comme ChatGPT, etc. La citoyenneté numérique invite chacun d’entre nous à une utilisation éthique des plateformes sociales, au respect de la vie privée ou encore à la lutte contre les fausses informations. Sensibilisation, manifestations internationales et collaboration entre acteurs des secteurs public, privé et de la société civile sont autant de moyens mis en œuvre pour fixer des objectifs communs et échanger de bonnes pratiques en matière d’éducation à la citoyenneté numérique dans différentes régions de l’UE. 

S’informer et devenir citoyens numériques actifs est à la portée de tous. De nombreux événements sont au programme: les 23 et 24 janvier 2025, à Strasbourg, se tiendra la Conférence de lancement «Un avenir démocratique pour tous les apprenants» Année européenne de l’éducation à la citoyenneté numérique 2025, puis les 27 et 28 mai 2025, dans la même ville, aura lieu le Forum de l’éducation à la citoyenneté numérique. En septembre, la Conférence internationale | Année européenne de l’éducation à la citoyenneté numérique 2025 se déroulera dans une ville européenne qui sera dévoilée sous peu et enfin à Ljubljana, les 18 et 19 novembre 2025 , il sera possible d’assister à la rencontre Education à la citoyenneté démocratique – la voie à suivre

En attendant, de nombreux débats et conférences seront organisés dans les écoles, des ateliers sur les compétences numériques y seront activés et traiteront par exemple de la création de contenu comme des vidéos, des podcast ou encore de cybersécurité. Pour les autodidactes et les plus curieux rendez-vous sur la toile où de nombreuses ressources sont mises à disposition sur le thème:  Les réseaux sociaux,  Education au respect et à l’empathie,  Le harcèlement et le cyberharcèlement, L’éducation à l’information en ligne,  Les données et le coding,  Les jeux vidéo,  La parentalité numérique.

La prise de conscience du rôle des jeunes dans l’avenir est déterminant car s’engager dans des projets, devenir ambassadeur de la citoyenneté numérique au sein de sa communauté peut faire la différence. À ce propos, l’UE propose chaque année le Safer Internet Day LE SAFER INTERNET DAY – SAFER INTERNET FRANCE, une campagne qui encourage une utilisation responsable d’Internet et des outils sont partagés en ligne pour guider les jeunes et leurs éducateurs: plateforme Décodex pour vérifier les informations et repérer les fake news Le Décodex, un outil de vérification de l’information, Netiquette ou chartre de la citoyenneté numérique Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques | éduscol | Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche | Dgesco ou encore Kit Pédagogique du citoyen numérique Kit pédagogique du citoyen numérique: retrouvez toutes les ressources | Arcom. Et puis, pour des applications en classe concernant la sensibilisation face aux responsabilités en tant que citoyens numériques, vous pourriez organiser un débat pour discuter des droits et devoirs d’un citoyen numérique (Poster 10 conseils de la CNIL pour rester net sur le web.) Demandez-vous par exemple quelles peuvent être les conséquences de la désinformation en ligne, qu’est-ce que la vie privée en ligne et pourquoi est-elle importante ou encore comment lutter contre le cyberharcèlement? Si vous préférez entraîner votre créativité à travers une réflexion sur les bonnes pratiques en ligne, pourquoi ne pas créer des posters représentant les droits et devoirs d’un citoyen numérique, les comportements à adopter sur Internet, ou les dangers à éviter (cyberharcèlement, fake news, etc.) (Concours affiche Concours-affiche-SID2025).  Analyse de fake news, atelier sur la sécurité en ligne ou encore webquest (cyberquête) Webquest | création de questionnaires, sondages et formulaires gratuits sur internet, il y en a pour tous les goûts!

À la découverte du Vendée Globe

Véritable aventure humaine, le Vendée Globe Vendée Globe Junior: fiche détaillée est une course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Réputée pour être la plus difficile au monde, cette course mythique passionne à chaque édition petits et grands! Elle se dispute sur des IMOCA, des monocoques de 18 mètres de long. Imaginez un peu:  les skippers partent des Sables-d’Olonne en Vendée (France), parcourent environ 45 000 kilomètres en contournant les trois caps obligatoires (Bonne-Espérance, Leeuwin et cap Horn), pour revenir aux Sables-d’Olonne. Sauriez-vous placer ces points sur une carte? Cette course, qui a lieu tous les quatre ans, est considérée comme l’une des plus prestigieuses au monde. Vendée Globe Junior: les précédents éditions du Vendée Globe La 10 édition du Vendée Globe a débuté le 10 novembre 2024, avec quarante navigateurs (34 hommes et six femmes) représentant onze nationalités. N’hésitez pas découvrir leur profil! Vendée Globe Junior: les skippers de la course en 2024! Et si vous avez manqué le départ, pas de panique, les épisodes de Vendée Globe Junior: Websérie viendront à votre secours… Tout est là pour vous immerger dans cette aventure.

Surnommée “l’Everest des mers”, cette course historique pousse les skippeurs à relever des défis de taille: solitude, météo extrême, gestion du matériel. Les navigateurs ne s’arrêtent pas! Cette course est sans escale et ils doivent tout réparer eux-mêmes. Vent fort, vagues énormes, très peu de temps pour dormir, le corps et la tête sont mis à dure épreuve. Mais tout cela n’a pas découragé la skippeuse du «DeVenir» à se lancer dans l’aventure! Violette Dorange, âgée de 23 ans est la plus jeune participante du Vendée Globe. À 15 ans, elle traversait la Manche, à 18 ans, l’Océan Atlantique en solitaire. Souvent qualifiée de «petite poucette» (féminin de Petit poucet – célèbre petit garçon pauvre du conte de Charles Perrault) de la compétition, elle a cherché des sponsors pour pouvoir acheter son bateau. Et la voilà, lancée elle-aussi dans cette épopée!

Curieux ? Alors suivez la course en direct sur internet Vendée Globe Junior: Suivez la course en direct ou sur vos smartphones avec l’appli officielle Site Officiel du Vendée Globe 2024. Retrouvez la cartographie et le classement des skippers mis à jour. Partagez l’actualité en classe : imprimez votre poster Vendée Globe Junior: fiche détaillée et positionnez vos stickers Vendée Globe Junior: fiche détaillée pour noter la position des skippers tout au long du parcours! Amusez-vous en classe grâce à ce tutoriel Vendée Globe Junior: fiche détaillée et profitez de ces fiches thématiques mises à votre disposition Vendée Globe Junior: Cycle 4 sur l’histoire de la course, les métiers de la mer et l’environnement marin. N’hésitez pas à approfondir des thèmes comme la météo et le climat, déterminants dans la progression des embarcations, l’évolution des outils de navigation, les grands navigateurs et la découverte d’un nouveau monde Vendée Globe Junior: Enseignants. Et pour les passionnés de voile, le jeu en ligne Virtual Regatta Offshore Game – Virtual Regatta vous permettra de participer virtuellement à la course, avec une version spécialement conçue pour les collégiens!

Compétition sportive, aventure humaine mais aussi excellente occasion pour sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la préservation des océans. Océan | Vendée Globe 2024 Les témoignages des skippers concernant les effets des changements climatiques sont l’occasion de rappeler que notre planète est en danger et que la quasi-totalité de la pollution marine vient de la terre! Et pourtant… Les océans recouvrent 70% de la surface du globe et grâce à leur écosystème et à leur biodiversité, ils offrent d’excellentes ressources d’énergies renouvelables et de solides pistes pour répondre aux problématiques humaines actuelles. Vendée Globe Junior: fiche détailléeVendée Globe Junior: fiche détaillée  Cette édition 2025 se mobilise de façon significative et décline 10 engagements clairs, organisés autour de 4 axes: anticiper – réduire – inspirer – bâtir Les 10 engagements environnementauxVendée Globe 2024. Les skippers peuvent par exemple collaborer avec l’UNESCO et aider les chercheurs à relever des mesures concernant la pression atmosphérique grâce à de petits dispositifs installés à bord de leur bateau. 

Plus qu’une compétition de voile, le Vendée Globe représente un défi physique et mental qui inspire les jeunes générations. L’exemple de Violette Dorange nous parle de persévérance, passion et de dépassement de soi. Un message nous arrive, fort et motivant : avec du travail et de la passion, même les rêves les plus ambitieux peuvent se réaliser.  Mais cette course est aussi une sonnette d’alarme. Les skippeurs, comme cette jeune aventurière, traversent des paysages magnifiques mais fragiles. À travers leurs témoignages, ils nous racontent ce que subissent les océans (pollution plastique, fonte des glaces, disparition de certaines espèces marines). Participer à cette aventure, même depuis son téléphone ou son pc, c’est prendre conscience et s’engager pour protéger la planète. Chacun peut commencer dès aujourd’hui, même avec des gestes simples comme la réduction des déchets et le soutien à des initiatives écologiques. Et vous, si vous étiez parmi les participants de Vendée Globe, quel défi voudriez-vous relever? Quel message aimeriez-vous transmettre au monde entier? Le voyage a déjà commencé! Vous ne l’aviez pas remarqué?

 

Pour en savoir plus:

Sur Instagram, les comptes officiels du Vendée Globe et de certains skippers offrent des contenus réguliers:

Vendée Globe (@vendeeglobe) • Foto e video di Instagram: compte officiel de la course, avec des mises à jour, des photos et des vidéos.

Charlie Dalin (@charliedalin) • Foto e video di Instagram: compte de Charlie Dalin, actuellement en tête de la course.

Violette Dorange (@violettedorange) • Foto e video di Instagram: compte de Violette Dorange, skippeuse et aventurière de 23 ans.

Sur YouTube, les vidéos suivantes:

Solitude versus civilisation | Vendée Globe 2024: chaine officielle qui propose des résumés quotidiens, des interviews et des documentaires sur la course.

Vendée Globe : les derniers aventuriers des mers • FRANCE 24

La Basilica di San Giovanni in Laterano: La Madre di Tutte le Chiese

La Basilica di San Giovanni in Laterano, situata a Roma, è uno dei luoghi di culto più significativi della cristianità. Conosciuta ufficialmente come Arcibasilica del Santissimo Salvatore e dei Santi Giovanni Battista ed Evangelista in Laterano, è la cattedrale della diocesi di Roma e la sede ecclesiastica ufficiale del Papa, il Vescovo di Roma. Nonostante la sua importanza, molti la confondono con la Basilica di San Pietro, che è invece la sede del potere papale.

La basilica fu costruita nel IV secolo d.C., durante il regno dell’imperatore Costantino I. Costantino donò il terreno dove oggi sorge la basilica, una proprietà della famiglia Laterani confiscata in seguito alla loro caduta in disgrazia. Consacrata nel 324 d.C. da Papa Silvestro I, San Giovanni in Laterano fu la prima chiesa ufficiale costruita a Roma e rimase il principale luogo di culto cristiano per secoli.

Nel Medioevo, fu oggetto di vari restauri e ampliamenti a causa di incendi, terremoti e saccheggi, tra cui quello operato dai Normanni nel 1084. L’aspetto attuale della basilica è il risultato di restauri del XVII secolo, principalmente guidati dall’architetto Francesco Borromini, sotto il pontificato di Papa Innocenzo X.

Architettura e interni

San Giovanni in Laterano presenta una fusione di stili architettonici, con una predominanza del barocco grazie alle modifiche di Borromini. La facciata principale, completata nel 1735 da Alessandro Galilei, è un capolavoro del neoclassicismo e domina Piazza di San Giovanni in Laterano.

Elementi principali dell’interno:

  1. Navate e soffitto: La basilica ha cinque navate, con un soffitto dorato decorato durante il Rinascimento.
  2. Statue degli Apostoli: Le enormi statue degli Apostoli, situate nelle nicchie lungo la navata centrale, sono opera di vari scultori del XVII secolo.
  3. Ciborio: Sopra l’altare maggiore si erge il ciborio gotico del XIV secolo, che conserva reliquie sacre, tra cui parti della testa dei Santi Pietro e Paolo.
  4. Battistero Lateranense: Accanto alla basilica si trova il Battistero di San Giovanni in Fonte, il più antico battistero della cristianità, un edificio ottagonale del IV secolo.

Importanza Spirituale e Culturale

La Basilica di San Giovanni in Laterano è conosciuta come “Madre e Capo di tutte le Chiese del mondo” (Omnium Urbis et Orbis Ecclesiarum Mater et Caput), un titolo che sottolinea la sua preminenza nella Chiesa cattolica. Ogni anno, il 9 novembre si celebra la dedicazione della basilica, un evento importante nel calendario liturgico.

L’adiacente Scala Santa, una serie di 28 gradini di marmo che si dice siano stati portati a Roma da Gerusalemme e sui quali Gesù avrebbe camminato durante il processo davanti a Ponzio Pilato, attira pellegrini da tutto il mondo.

San Giovanni in Laterano è l’unica basilica al mondo che ha il privilegio di essere chiamata “Arcibasilica” e rappresenta non solo un luogo di fede, ma anche un simbolo della storia millenaria di Roma e della Chiesa cattolica. Una visita a questo straordinario complesso è un viaggio attraverso la spiritualità, l’arte e la cultura.

Per approfondimenti, vai alla rubrica Luoghi dello Spirito della rivista Raggi di Luce che in occasione del Giubileo ha accesso libero.

27 gennaio: il Giorno della Memoria in un’ottica universale

Come è ben noto, il 27 gennaio di ogni anno è la data in cui si celebra il Giorno della Memoria, istituito per commemorare le vittime dell’Olocausto e per riflettere sui terribili eventi storici legati alle persecuzioni nazifasciste. Da ormai venticinque anni, per il mondo della scuola, questo momento ha assunto un valore educativo molto profondo: un’occasione per trasmettere ai bambini e alle bambine, in modo adeguato alla loro età, i principi diella convivenza pacifica, l’importanza del rispetto reciproco e il rifiuto di ogni forma di discriminazione. Quest’anno, ci piacerebbe fare un passo in più: provare a ragionare sul Giorno della Memoria in un’ottica Universal Design.

In un’epoca come la nostra, caratterizzata da una società complessa e da contraddizioni drammatiche come quelle che ancora oggi investono il Medio Oriente, è importante ricordare che il 27 gennaio non dovrebbe esaurirsi in un semplice racconto storico, ma offrire l’occasione per una reale crescita educativa. Ed è proprio per “fare testimonianza” in modo attivo, con scelte da praticare tutti i giorni, che abbiamo scelto di fornire alcune indicazioni didattiche ispirate allo Universal Design for Learning (UDL). A nostro avviso, il miglior lavoro che possiamo fare contro l’esclusione, l’emarginazione e il razzismo consiste proprio nel fornire a tutti e a tutte il giusto ambiente di apprendimento.

L’UDL invita, infatti, a progettare percorsi didattici che offrano molteplici modalità di rappresentazione, coinvolgimento ed espressione dei contenuti. Senza entrare troppo nel dettaglio (si possono trovare molte informazioni online e in guide didattiche specifiche), possiamo dire che una progettazione UDL offre un accesso ampio e flessibile a tutti i componenti della classe riducendo al minimo le necessità di adattamento di materiali e strategie.

Ecco, dunque, quattro proposte operative  da proporre in classe (il 27 gennaio e non solo) per lavorare sul tema della Memoria in modo inclusivo, partecipativo e formativo:

1. La “scatola dei ricordi condivisi”

Obiettivo didattico: Promuovere l’empatia, la capacità di riconoscere e condividere emozioni e riflettere sull’importanza dei ricordi storici e personali.

Attività:

  • Invitate gli alunni a portare in classe un piccolo oggetto che per loro abbia un valore speciale (una foto, un souvenir, un disegno, ecc.).
  • Costruite insieme una “scatola dei ricordi condivisi”, dove i bambini riporranno a turno i propri oggetti, spiegandone il significato.
  • Collegate questo momento ai temi del Giorno della Memoria, spiegando come certi oggetti, lettere e fotografie, siano stati (e siano tuttora) gli unici testimoni di storie preziose, spesso segnate dalla persecuzione o dall’esilio.
  • Per le classi più alte, si può legare questa proposta alla raccolta di materiale inerente gli ebrei durante la seconda guerra mondiale. Attenzione:  con i bambini della scuola primaria è sconsigliato mostrare immagini esplicite dei campi di sterminio.

UDL: Offrire molteplici modi per esprimersi (racconto orale, disegno, scrittura breve), per coinvolgere chi preferisce parlare e chi si trova più a suo agio nel disegno o nella scrittura.

2. Il cartellone illustrato “Mai più discriminazioni”

Obiettivo didattico: Lavorare sul vocabolario della pace e dell’inclusione; favorire lo sviluppo di un lessico legato all’amicizia, al rispetto delle differenze e alla solidarietà.

Attività:

  • Preparate un grande foglio di carta da poter appendere in classe.
  • Scrivete al centro la frase “Mai più discriminazioni!” e disegnate intorno tanti cerchi o riquadri vuoti.
  • Chiedete ai bambini di esprimere con immagini, parole o brevi frasi la loro idea di pace, rispetto e collaborazione. Potranno disegnare, colorare, incollare ritagli di giornale o scrivere slogan.
  • Collegate quindi questo lavoro al contesto storico del Giorno della Memoria: in che modo la mancanza di rispetto per l’altro ha portato a persecuzioni e stragi? Cosa significa mettere in pratica questi valori oggi?

UDL: Garantire diverse modalità di rappresentazione (disegni, parole, immagini ritagliate, piccoli testi). Sostenere la comprensione e la motivazione differenziando le attività (chi vuole disegnare, chi vuole scrivere, chi preferisce ritagliare e incollare).

3. Racconto animato “Una storia per la Memoria”

Obiettivo didattico: Affrontare il tema dell’Olocausto e del concetto di persecuzione in modo narrativo, adatto all’età. Incrementare la comprensione e la riflessione critica attraverso la condivisione orale.

Attività:

  • Scegliete un racconto narrativo che spieghi la storia della Shoah dal punto di vista di un bambino o di una bambina. L’editoria ha prodotto negli anni diversi lavori di qualità che possono essere selezionati per sensibilità e completezza di testo ed eventuali immagini. Una buona idea è scegliere storie di salvezza, nelle quali la solidarietà e la collaborazione hanno contribuito a salvare vite umane.
  • Leggete il racconto in classe, utilizzando toni di voce diversi, pause e immagini proiettate (o mostrate su cartelloni) per coinvolgere attivamente tutti i bambini.
  • Stimolate un dialogo aperto: cosa hanno provato i personaggi? Come si sono sentiti quando qualcuno ha impedito loro di andare a scuola o di giocare con gli amici? Quali effetti sono stati determinati dagli aiutanti?

UDL: Presentare la storia in più formati (letto ad alta voce, con immagini, con eventuali supporti digitali) per fornire a ciascun alunno un accesso adeguato. Invitate i bambini a esprimersi su quanto ascoltato nei modi in cui si sentono più a loro agio (parlando, disegnando, mimando alcune parti del racconto).

4. Laboratorio di musica e poesia “Voci e suoni di pace”

Obiettivo didattico: Sviluppare la creatività e la sensibilità emotiva, stimolare la collaborazione di gruppo; far cogliere il potere espressivo di musica e poesia come strumento di ricordo e speranza.

Attività:

  • Proponete una breve poesia o canzone sul tema della pace, dell’uguaglianza o della solidarietà. Fate ascoltare ai bambini anche la versione cantata o recitata.
  • Fate sperimentare diversi strumenti semplici (maracas, triangoli, tamburelli) o battiti di mani per accompagnare il testo, elaborando insieme un piccolo brano corale.
  • Invitate i bambini a creare, in piccoli gruppi, la loro strofa o la loro rima, ispirandosi a valori di tolleranza e fratellanza. Assemblate poi il tutto in una “canzone della classe”.

UDL: Prevedere materiali audio, testuali, visivi e la possibilità di partecipare in base alle proprie preferenze espressive (cantare, suonare, inventare rime). Per chi non si sente a proprio agio con l’espressione orale, offrite l’opzione di creare piccole illustrazioni che accompagnino la canzone.

Conclusioni
Attraverso attività come queste, progettate già dall’inizio secondo i principi dello Universal Design for Learning, favorirete la partecipazione attiva e significativa di tutti i bambini e di tutte le bambine.

Va ricordato, inoltre, che l’obiettivo non è soltanto trasmettere la memoria storica dell’Olocausto, ma anche sperimentare in prima persona una cultura del rispetto, dell’inclusione e della responsabilità collettiva. Solo così la Giornata della Memoria potrà diventare un’occasione di crescita autentica: un promemoria di ciò che è stato, ma soprattutto la spinta ad agire nel presente per costruire gli “anticorpi” di cui le società aperte hanno bisogno.

Il giovane Churchill: come costruire, grazie all’esercizio dello scrivere, le basi per fare politica

«Inglese, di 25 anni, alto circa 1,70, corporatura media, cammina curvo, carnagione chiara, capelli brunorossastri, sottili baffi quasi invisibili, parla nel naso, non può dare piena espressione alla lettera “s” e non sa una parola di olandese».

Può accadere talvolta che i documenti falsi non siano meno interessanti di quelli autentici. Il testo soprastante è un manifesto nel quale il governo boero (siamo nel 1899) offrì 25 sterline per riprendere “vivo o morto” un prigioniero di guerra da poco evaso. Si trattava del giovane Winston Churchill, che per tutta la vita ritenne il documento autentico: ma l’esegesi dei caratteri intriseci (la firma del funzionario, non corrispondente al dovuto) ed estrinseci (i caratteri di stampa, diversi da quelli in uso nel 1899) ha oggi dimostrato che si trattava di un falso. Rimangono oscure le ragioni che spinsero gli ignoti autori a produrre il documento inautentico, ma è assodato che proprio da quell’episodio Churchill trasse il propellente (cioè la fama e il denaro) necessario a lanciarlo nella carriera non solo politica ma anche letteraria, quest’ultima coronata dal Nobel conseguito nel 1953.

Il padre, Lord Randolph Churchill, parlamentare alla Camera dei Comuni, era defunto il 24 gennaio 1895. Per superare il trauma, il giovane Winston aveva deciso di emulare la carriera paterna e si era arruolato (come ufficiale, dato il rango della famiglia) in un reggimento stanziato in India. La vita militare doveva essere una parentesi verso altre vette, come Winston scrisse alla madre nell’agosto 1895: «È un bel gioco da giocare, il gioco della politica, e vale la pena di aspettare una buona mano prima di darci dentro davvero […]. Più conosco la vita militare, più mi piace, ma mi convinco anche sempre di più che non è il mio métier».

Durante il servizio, Churchill riuscì a studiare sia alcuni classici della letteratura inglese, sia la legislazione e gli atti parlamentari: la frequentazione di questi documenti lo invogliò ad intraprendere una carriera parallela a quella militare, quella di giornalista specializzato nelle corrispondenze di guerra. Nel contempo partecipò a due campagne militari, acquisendo fama grazie al coraggio dimostrato e, soprattutto, decidendo di ampliare i suoi resoconti giornalistici e trasformarli in quelli che oggi si chiamano instant book, ossia narrazioni letterarie legate ad avvenimenti di cronaca recente. Così, in una lettera alla madre del gennaio 1898, Churchill descrisse l’imminente uscita del suo primo libro, The Story of the Malakand Field Force, sulla guerra indo-afghana: «La pubblicazione del libro sarà di certo l’atto più rimarchevole della mia vita. Fino a questo momento (ovviamente). Misurerò in base a come verrà accolto la possibilità di un mio eventuale successo nel mondo […]. Se sarà gradito, allora tutto potrebbe andare bene».

Il libro ebbe successo, e ne seguirono altri dello stesso tenore. Churchill decise che era giunto il momento di dimettersi dall’esercito e dedicarsi solo alla scrittura, nell’attesa delle imminenti elezioni. Era in Sudafrica come giornalista, quando fu coinvolto in un combattimento tra Inglesi e Boeri al quale partecipò, venendo catturato e poi riuscendo a evadere. Le modalità della fuga (attraversò quasi 500 chilometri di territorio nemico senza bussola, cibo e armi) lo resero una celebrità mediatica e dal quel momento divenne il corrispondente di guerra più pagato al mondo. I suoi instant book andavano a ruba.

Dall’inizio della carriera giornalistico-letteraria fino al 1901, Winston Churchill guadagnò più di un milione di sterline odierne; i proventi gli consentirono di finanziare la campagna elettorale che, nell’ottobre 1900, lo portò alla Camera dei Comuni; e la popolarità gli procurò un bacino di elettori che da allora lo seguì in 60 anni di vita politica.

Le citazioni sono tratte da:

  • Winston Churchill, Privata e confidenziale. La vita attraverso le lettere ad amici e familiari, (a cura di James Drake e Allen Packwood), Torino, UTET 2024;
  • Andrew Roberts, Churchill. La biografia, Torino, UTET 2020.

Connettere passato e presente con le conoscenze dei processi di trasformazione

Introduzione 

Costruire cultura storica, potenziare abilità, competenze e concetti fondanti, motivare gli allievi, renderli partecipi della costruzione del loro sapere, favorire lo spirito critico, far comprendere che la società in cui viviamo è il frutto di storie effettive svoltesi in periodi diversi, questo è il compito impegnativo che gli insegnanti devono realizzare.

La lezione frontale, più o meno dialogata, il manuale, generalmente ponderoso e di difficile comprensione e qualche sporadico laboratorio, sono gli strumenti di una mediazione didattica ricorrente e poco gratificante per gli allievi che continuano a sentire la storia come una disciplina lontana dai loro interessi, solo da memorizzare. Non trascurabile poi è la delusione degli insegnanti nel momento della verifica sia orale che scritta.

Nel terzo anno, a detta degli insegnanti, l’attenzione aumenta, il Novecento, li incuriosisce, vogliono sapere e capire cosa è successo. Il passato “recente” serve per capire il presente in cui vivono, possono così seguire alcuni programmi televisivi, film e documentari con maggior consapevolezza.

Il presente 

L’indicazione che gli allievi ci suggeriscono è chiara: partire dai loro interessi, dall’analisi del presente vissuto, dai problemi del mondo di oggi per poi andare alla ricerca delle radici di caratteristiche del mondo attuale. Si tratta di guardare al passato, in modo problematico scegliendo le trasformazioni, i grandi cambiamenti avvenuti che hanno dato origine al nostro mondo. 

Cosa intendere per processi di trasformazione 

Per processi di trasformazione, intendiamo mutamenti consistenti che riguardano una parte ampia, significativa dell’umanità, si svolgono in tempi lunghi, e in spazi ampi. Trasformazioni che hanno modificato le caratteristiche delle civiltà e che sono visibili, rintracciabili nel modo di vivere e pensare del nostro mondo

Un esempio significativo di processo di trasformazione è la diffusione del cristianesimo nel mondo occidentale. Il messaggio evangelico, la proposta di vita, la dottrina e l’organizzazione della Chiesa cristiana sconvolgono il mondo romano, impongono una visione del mondo nuova. La diffusione e il radicamento è avvenuto in molti secoli e ha coinvolto comunità asiatiche, africane e l’intera Europa. Il cristianesimo va trattato non come un evento, ma come un processo.

Il processo di trasformazione non è identificabile con le rivoluzioni, eventi spesso violenti, improvvisi e sconvolgenti. A volte le rivoluzioni possono costituire un evento significativo in un processo, una fase importante in una sequenza che ha prodotto un mutamento decisivo.  Per affrontare in classe il processo di trasformazione è necessario che siano rispettati alcuni passaggi metodologici o fasi che indico in modo schematico:

  1. La tematizzazione è la fase iniziale e complessa che precisa l’argomento, stabilisce se la trasformazione è prevalentemente tecnologica, politica o economica, sociale o religiosa, indica il tempo/ periodo di inizio e di fine del processo.
  2. Descrizione della situazione iniziale per conoscere ciò che sta prima del processo, il contesto e riconoscere poi la trasformazione. 
  3. Descrizione della situazione finale risultata dalla trasformazione. 
  4. Confronto fra le due situazioni per cogliere il mutamento e le permanenze e di porre problemi (quali fattori hanno favorito la trasformazione?) 
  5. La problematizzazione esige la ricostruzione del processo per ottenere alcune risposte. 
  6. La narrazione dei fatti accaduti, organizzati in fasi temporali, spiega il processo. La selezione dei fatti deve essere oculata, non tutti i fatti riportati dal manuale servono per spiegare la trasformazione. 
  7. Il ritorno al presente conclude il processo di insegnamento e di apprendimento. È essenziale per capire perché il mondo di oggi è così come lo conosciamo e viviamo. L’analisi del presente deve costituire la motivazione per la ricerca nel passato e può avvenire anche nella fase del confronto. 

Quanti, quali? 

Nella scuola secondaria di primo grado le cinquanta ore annuali assegnate alla disciplina obbliga l’insegnante a fare una scelta delle conoscenze da insegnare e far apprendere? Tutto il manuale non può essere svolto e il salto di un tema o più, non deve angosciare né insegnanti né genitori.  

L’insegnante deve selezionare le conoscenze che ritiene importanti, ineludibili in rapporto ai concetti fondanti e interpretativi che pensa di costruire, deve tematizzare processi di trasformazione che siano in relazione tra loro e con il presente. Cinque o al massimo sei processi per ogni anno scolastico.  Non si tratta di abbandonare il manuale, ma di procedere alla costruzione di unità di apprendimento che diano visibilità ai processi di trasformazione che hanno costruito il mondo di oggi.

Indico come esempio alcuni processi possibili individuati sulla base degli indici dei manuali: Dalla organizzazione politica economica dell’Impero Romano nel V secolo, a quella del Sacro Romano impero carolingio nel IX sec., oppure, Dai Regni romano barbarici all’Europa di oggi, Dalla villa romana alla curtis medievale

In seconda si può proporre: Da una economia mediterranea ad una economia atlantica dal XIV al XVII sec., La rivoluzione scientifica del XVII sec. da un mondo tolemaico a una visione scientifica galileiana, Dall’unità della chiesa cattolica romana, alla frammentazione delle chiese riformate.

Dalla servitù della gleba ai diritti dei cittadini XVIII -XX sec. 

In terza la Rivoluzione industriale nelle sue diverse fasi è il grande processo che cambia il mondo. Più politici i processi di Decolonizzazione e Dai totalitarismi all’affermarsi delle democrazie.

Ma si potrebbe sfidare gli alunni a individuare processi di trasformazione che non sono trattati dalla manualistica: ad esempio, come mai ci sono orologi meccanici e orologi al polso nel mondo attuale, oppure come mai abbiamo il problema della “plastificazione del mondo”? Quando è avvenuta l’invenzione e la diffusione di orologi meccanici e di materie plastiche? Come hanno cambiato la vita sociale ed economica? 

Fact Checking | Giustiniano, grande uomo o bugiardo senza pietà?

Questione di… punti di vista

L’immagine che la Storia ci consegna di alcuni grandi personaggi è spesso il frutto dei ritratti e delle descrizioni che, di quei personaggi, sono stati tracciati. Ma tutti sappiamo che ritratti e descrizioni riflettono in modo più o meno evidente il punto di vista di chi li realizza: non sono – né possono essere – pienamente oggettivi, persino quando sono opera degli storici.

E così può capitare che un medesimo personaggio venga dipinto in modi discordanti, tanto che disponiamo di ritratti benevoli e indulgenti fatti da storici concilianti e, all’opposto, ostili e severi, fatti da storici più critici, se non apertamente sfavorevoli.  

Il caso di Procopio di Cesarea

Caso del tutto singolare è però quello dello storico bizantino Procopio di Cesarea (500 ca. – 565 ca.). Frequentatore della corte di Costantinopoli e segretario del generale Belisario, Procopio nei suoi resoconti parla spesso dell’imperatore Giustiniano. E se in un primo momento lo celebra come un grande sovrano, successivamente lo critica con durezza, dipingendolo come un uomo bugiardo e spietato. Come può essere avvenuto questo cambiamento di giudizio? E qual è dunque la verità su Giustiniano?

Il buono e generoso Giustiniano

Tra il 543 e il 560 Procopio scrive due opere, la Storia delle guerre e il trattato Degli edifici, in cui Giustiniano viene lodato. In particolare nel secondo testo troviamo queste parole sul sovrano: «In questi nostri tempi regna l’imperatore Giustiniano. Egli assunse la direzione di uno Stato incurabilmente disgregato e lo rese più grande per estensione e molto più splendido, scacciandone dai confini i barbari, antichi tormentatori.» Fin qui l’elogio è sui binari canonici della celebrazione dell’uomo di Stato. Ma poi Procopio aggiunge: «Contro chi attentava alla sua persona rinunciò volontariamente all’atto di accusa, colmando invece di ogni benessere i bisognosi, usando violenza al loro destino di oppressione, tutti provvedimenti con i quali riuscì a posare esigenza di Stato e felicità.» Qui le parole dello storico assumono i toni dell’elogio personale. Forse, da uomo di corte qual è, vuole ottenere i favori dell’imperatore.

Un uomo falso e bugiardo

Pochi anni dopo, nel 565, Procopio lavora a un’opera destinata a rimanere incompiuta, intitolata Storie segrete. E qui il suo giudizio su Giustiniano cambia profondamente, tanto che di lui scrive: «Non arrossiva davanti alla gente che aveva già destinato a morte; non lasciava trapelare ira o insofferenza verso chi lo aveva offeso; al contrario, con espressione tranquilla, occhi abbassati e voce sommessa, ordinava lo sterminio di migliaia e migliaia di innocenti, la distruzione di città, la confisca di interi patrimoni. […] Preparava meticolosamente queste continue, sanguinose stragi, consultandosi con la moglie, senza lasciarsi scappare un’occasione per provocarle. […] Ecco chi era Giustiniano.»

Nel periodo in cui scrive queste righe, Procopio è ormai un intellettuale emarginato dalla corte di Costantinopoli; la sua voce, probabilmente mossa dal risentimento, copre d’infamia l’imperatore e sua moglie Teodora.

Una doppia verità

Le Storie segrete sono state più volte oggetto di discussione, tanto che per molto tempo ne è stata messa in dubbio l’autenticità. Del resto la figura di Giustiniano ha lungamente goduto di grande fama nella storiografia, soprattutto per via della sua importante riforma delle leggi, il Corpus iuris civilis. Oggi, però, non vi sono dubbi sul fatto che l’opera sia stata scritta realmente da Procopio, come certificano accurati studi filologici, che hanno riconosciuto nel testo l’inimitabile tratto stilistico dell’autore. 

Le Storie segrete vengono quindi considerate una sorta di integrazione del ritratto “ufficiale” dell’imperatore bizantino, tesa a denunciare gli aspetti più negativi della sua vita privata.

Comprendere fino in fondo chi è stato veramente Giustiniano risulta difficile e sicuramente nella sua figura convivono luci e ombre. Ciò su cui possiamo concordare è come il giudizio di Procopio risulti condizionato dalla sua alterna fortuna di uomo di corte. 

La questione abitativa

“Dove andremo ad abitare?” s’interroga il Sole 24 Ore titolando un articolo a firma di Alba Solaro del 2 dicembre che interpella Carlo Ratti (futuro curatore della Biennale Architettura 2025), l’architetto e scrittore Gianni Biondillo e l’artista tedesca Ursula von Brandeburg. Il tema: la sfida di progettare nell’era dell’Antropocene soluzioni che rispondano ad “un futuro via via più incerto e inospitale” tenendo conto di cambiamenti climatici e dello sviluppo di città che alimentano sempre più le disuguaglianze.

La trattazione esula dal tema sociale abbracciando una prospettiva più ampia e articolata, figlia del nostro tempo. 

Eppure il titolo, di primo acchito, potrebbe anche prestarsi ad affrontare un’analisi spinosa ed altrettanto attuale: quella dell’emergenza abitativa. Perché pur nell’era del nomadismo digitale il divario sociale tra chi una casa (o più d’una) l’ha sempre avuta (magari per semplice eredità), chi se la può ancora permettere e chi invece non potrà permettersela mai è sempre più ampio. E mentre social e riviste patinate ci ripropongono modelli sempre più irraggiungibili (dalle declinazioni dei vari boschi verticali a puntuali interventi di interior design nelle principali capitali europee), l’ultimo rapporto CENSIS – Cida 2024 colloca il ceto medio in un’attuale fase di deriva “caratterizzata dall’erosione delle condizioni economiche e sociali, segnata dalla perdita del reale potere d’acquisto”.

In principio furono gli IACP 

La legge n. 251 del 31.05.1903 istituì, per iniziativa dell’Onorevole Luigi Luzzatti, di fatto, quelli che un tempo erano gli Istituti Autonomi per le Case Popolari (IACP). Si trattava di enti a livello territoriale (comunale e provinciale) aventi lo scopo di realizzare e gestire “un’edilizia pubblica destinata ai meno abbienti con canoni di locazione calmierati”. Città precorritrici furono Trieste (allora ancora sotto l’Impero austro – ungarico e dove già dal 1902 esisteva un Istituto Comunale per le Abitazioni Minime) e Roma. L’effetto anche sul piano dello sviluppo urbanistico porterà a interventi che man mano cominceranno a rientrare a pieno titolo nella storia dell’architettura novecentesca. 

Il piano INA-Casa: 1949-1963

Nell’immediato dopoguerra si pose il problema non soltanto di una rapida ricostruzione ma anche di cominciare a porre rimedio a condizioni abitative ancora connotate da uno status di miseria e da una correlata disoccupazione. Nel 1949 il Parlamento italiano approvò così il progetto di legge Provvedimenti per incrementare l’occupazione operaia, “agevolando la costruzione di case per lavoratori ossia il cosiddetto piano INA-Casa”. Una manovra, come scrive Paola di Biagi nella scheda dedicata al tema all’interno dell’Enciclopedia Treccani online orientata a rilanciare l’economia e l’occupazione, costruendo case economiche, ma anche come un dispositivo di ‘carità istituzionalizzata’ su scala nazionale, di partecipazione solidaristica di tutte le componenti sociali verso i bisogni dei più poveri.

Un piano finanziato attraverso un sistema misto che vide la partecipazione dello Stato, dei datori di lavoro e dei lavoratori dipendenti.  

335.000 alloggi in tutto costruiti in 14 anni, distribuiti sull’intero territorio nazionale.

ATER e Social Housing oggi 

Oggi i nuovi enti territoriali (ATER, Azienda Territoriale per l’Edilizia Residenziale) hanno preso il posto degli Istituti Autonomi Case Popolari (IACP), ma la situazione non è rosea. Come osserva Guido Montanari in un articolo de Il Giornale dell’Architettura sono gli stessi enti a dover trovare in autonomia i finanziamenti per le ristrutturazioni e per le nuove costruzioni. L’esito è l’aumento dei canoni di affitto, l’abbandono al degrado e la svendita di una cospicua parte del patrimonio immobiliare pubblico. Nonostante non esista una banca dati nazionale sul numero complessivo di alloggi popolari, si stima che gli alloggi ERP (edilizia residenziale pubblica) costituiscano circa il 4% dello stock abitativo complessivo del nostro Paese. Una percentuale che pone l’Italia agli ultimi posti in Europa”.

In questo quadro è necessario inoltre un distinguo tra edilizia popolare e Social Housing che “consiste nell’offerta di alloggi e servizi abitativi a prezzi contenuti destinati ai cittadini con reddito medio basso e che allo stesso tempo non hanno i requisiti per accedere all’edilizia pubblica popolare”. Le categorie destinate ad aver accesso a queste soluzioni (sviluppate perlopiù da soggetti privati, banche e fondazioni) sono giovani, studenti, lavoratori precari, anziani, disabili, immigrati.

Oggi la parabola evolutiva dell’immediato futuro sembra destinata ad un progressivo allargamento del divario sociale in assenza però di quegli interventi su larga scala che come ricordato, hanno segnato la storia del Novecento. E mentre le cronache recenti riportano dell’ennesimo sgombero delle Vele di Scampia (il complesso di edilizia popolare realizzato alla periferia di Napoli tra il 1962 e il 1975 su progetto di Franz Di Salvo), molte altre storie, seppur non connotate dalla stessa drammatica emergenza sociale, rimangono nella fascia grigia di un crescente disagio che sembra non fare più notizia. 

Per approfondire

Janvier en France, entre traditions et nouveaux départs

Janvier approche et avec lui un nouveau départ pour l’année ! Entre traditions culinaires et bonnes résolutions, ce mois nous offre de nombreuses pistes pédagogiques pour stimuler la curiosité de nos élèves tout en explorant la culture française.

Commençons par une tradition gourmande : la Galette des Rois ! Les origines de cette tradition sont assez floues en réalité Épiphanie : d’où vient la tradition de la galette des rois ? | National Geographic mais d’ordinaire on les associe à une fête païenne remontant à l’époque romaine et en particulier à la célébration du solstice d’hiver, pendant les saturnales. La coutume nous invite à nous réunir le jour de l’Epiphanie et à partager cette délicieuse galette tiède, fourrée à la frangipane, en autant de parts que de convives. Souvent on prévoit une portion supplémentaire, symbolisant la part que l’on pourrait réserver et offrir à une personne dans le besoin. La galette des rois est une tradition familiale.

La coutume romaine est toujours respectée : le plus jeune des invités distribue, sans les voir, les parts à chaque membre de la famille et celui qui trouvera la fève cachée dans son morceau deviendra le Roi ou la Reine et pourra s’ orner de la belle couronne dorée. Tout savoir sur la galette des rois – Edélices Et si, comme tout français, vous voulez ajouter votre touche personnelle à la tradition, imaginez une variante ! Quel ingrédient choisirez-vous à la place de la frangipane ? Invitez vos élèves à rédiger une recette simplifiée Recette Galette des Rois facile – L’atelier de Juliette, créative, révisez l’impératif et…n’hésitez pas à gouter les résultats ! L’ élève qui trouvera la fève Comment fabriquer une fève pour la galette des rois ? | Tête à modeler deviendra “roi ou reine” et pourra décider d’une règle pour la classe ce jour-là !

Nostalgiques des cartes postales et des cartes de vœux écrites à la main ? Saisissons cette nouvelle opportunité linguistique qui s’offre à nous : travaillez des expressions comme “Je vous souhaite », « j’espère que cette nouvelle année… ».Pensons à une activité de ce type : chaque élève rédige une carte de vœux en français pour un camarade, en y ajoutant un dessin ou une photo Cartes de Vœux Fantastiques à Faire Soi-Même || Cartes de Vœux Faites-Main. L’enseignant aussi peut participer en formulant une série de vœux pour la classe ! Mais en janvier, on ne se limite pas seulement à souhaiter le meilleur pour les mois à venir. On se décide, on s’engage : il est temps de parler de nos bonnes résolutions ! Vous manquez d’inspiration ? Jetez un coup d’œil à ses propositions : Bonnes résolutions pour enfants – Conseils persos – Jeux 2 Filles En général, la liste est moins longue que celle écrite à l’intention du Père Noel mais nous y mettons toute notre bonne volonté… Révisons le futur proche pour formuler nos désirs de changements, nos prises de décisions “En 2024, je vais essayer de … ! » Les élèves peuvent partager leurs bonnes résolutions et voter pour celles qu’ils pensent être les plus intéressantes, drôles ou originales.

Pour les fans de shopping, janvier, c’est aussi le mois des soldes d’hiver, très attendues en France. Profitons-en pour revoir du lexique comme “réduction”, “rabais”, “prix cassé”… « file d’attente » ! Après vous être exercés Video Quiz: Edito 4 Les soldes, c’est parti ! (fle – co – co achats), pourquoi ne pas organiser un jeu de rôle : un vendeur, un client, un caissier , un/une amie qui nous conseille et c’est parti pour une négociation en français !

Janvier est un mois parfait pour combiner apprentissage linguistique et découverte culturelle. Alors, prêts à commencer l’année en beauté ?

Il dark side dei social: la polarizzazione del pensiero e l’incomunicabilità interpersonale

Hai mai avvertito un senso di incomunicabilità o la sensazione di avere visioni diametralmente opposte rispetto ad altre persone, tanto da chiederti se venissero da un pianeta distante millemila km dal tuo?

Il fenomeno è abbastanza frequente e, fino ad un certo punto, non ha nulla di preoccupante: il fatto di catalogare concetti o ideali in macro categorie sommarie, creando una visione di “o dentro o fuori” è insita nella natura umana e ci permette di creare una rappresentazione del mondo circostante in modo semplice. Infatti, questo meccanismo dicotomico serve al cervello per processare le informazioni più velocemente, disegnando delle linee di demarcazione immaginarie.

In qualche modo, l’evoluzione ha portato ad un compromesso: perdere di vista le sfumature e la complessità dei problemi, in virtù di un vantaggio in termini di risparmio di risorse mentali. Tuttavia, secondo alcuni studi, negli ultimi anni questo fenomeno è stato acuito dall’uso dei social network. Quando reperiamo informazioni sui social, infatti, intervengono alcune distorsioni: uno di questi è il bias di conferma, ma anche fenomeni chiamati echo chambers e filter bubble. Vediamo in cosa consistono.

Cos’è il bias di conferma? Il bias di conferma è quella deformazione cognitiva che fa sì che il cervello dia maggior peso, e quindi rilevanza, alle informazioni che confermano le proprie credenze pregresse riguardo ad un certo argomento. Questo principio di funzionamento si basa su una sorta di “economia cognitiva”: la mente impiega meno energia nel confermare una credenza, piuttosto che sfatarla per costruire nuove visioni della realtà e produrre nuova conoscenza.

Il risultato è quel fenomeno per cui tendiamo a dare più rilevanza a fatti o persone che ci danno ragione, sottostimando o ignorando le informazioni che potrebbero mettere in discussione il nostro sistema di credenze. In sostanza, al cervello piace aver ragione, e noi non lo biasimiamo. Questo tipo di distorsione si potrebbe inquadrare all’interno di un errore sistematico che si insinua naturalmente nella mente di chiunque e, in una certa misura, è inevitabile! Un altro fattore rilevante, su cui potenzialmente abbiamo più controllo a condizione di averne consapevolezza, deriva dalla natura intrinseca degli algoritmi dei social network. Ma andiamo per gradi.

Come funzionano gli algoritmi dei social media? 

Il sistema di raccomandazione dei social network altro non fa che raccogliere dati sulle le nostre interazioni (i mi piace, le condivisioni dei post, i commenti, il tempo passato su ogni contenuto, i profili con cui interagiamo), immagazzinando tutte le informazioni per creare un profilo virtuale con le nostre preferenze. Grazie a tale profilazione, verranno suggeriti contenuti che hanno un alto grado di associazione con i nostri gusti (che è probabile che ci piacciano), sulla base di un principio di somiglianza con gli utenti che hanno preferenze simili alle nostre.

Se esiste un simpatico effetto collaterale di tutto ciò, è il seguente: ti piacciono i gattini? L’algoritmo ti proporrà gattini. Ti piace la pasta? Eccola servita, pasta a non finire. Tutto ciò appare innocuo finché si limita a fissazioni gastronomiche o passioni leggere, ma il problema si pone quando tocca temi più profondi come visioni politiche, traumi o questioni irrisolte. In questi casi, l’algoritmo diventa una potente cassa di risonanza (echo chamber, Walter Quattrociocchi e Antonella Vicini, 2016), amplificando la tua prospettiva e facendoti credere che tutti la pensino come te. Questo avviene perché l’algoritmo è progettato per mostrarti quella porzione di internet che rispecchia le tue idee, creando quella che Pariser (2011) definisce una filter bubble, una bolla.

Questo fenomeno si manifesta senz’altro nei dibattiti online, dove prevale il principio: “O la pensi come me, o sei contro di me, e con te non posso dialogare.” È il motivo per cui, sotto contenuti che trattano temi divisivi, i commenti mostrano opinioni così polarizzate e inconciliabili da impedire una immedesimazione con altri punti di vista, come se l’altro venisse disumanizzato. Non a caso, visioni complottiste come la teoria della Terra piatta o la negazione dello sbarco sulla Luna trovano terreno fertile: chi vi crede è stato esposto continuamente a tali informazioni. E come puoi cambiare idea, se il mondo che abiti ti dà ragione?

Se ciascuno di noi fa parte di una nicchia specifica, con ideali e visioni proprie, la ritrosia a cambiare idea potrebbe essere alimentata dalla paura dell’esclusione sociale dalla nostra comunità, reale o virtuale che sia. Ne parla la teoria Spiral of Silence di Elisabeth Noelle-Neumann (1974). Il che potrebbe creare, in caso di esposizione parziale ad un punto di vista diverso dal nostro, addirittura ad una radicalizzazione ulteriore, un meccanismo di difesa per proteggere il proprio sistema di credenze e non essere percepiti come “sbagliati”. 

Ma come fanno i social ad essere così impattanti nella nostra vita?

Il concetto di mente estesa, introdotto da Andy Clark e David Chalmers nel 1998, suggerisce che strumenti come i social network, gli smartphone e persino le calcolatrici possano rappresentare un’estensione del nostro cervello. Questi strumenti, che percepiamo come esterni a noi, potrebbero in realtà funzionare come una copia o un amplificatore di ciò che già abbiamo nella mente.

Questo fenomeno rappresenta una sorta di mente che guarda se stessa, con il rischio di intrappolarci in un loop autoreferenziale. In questo scenario, interrogando i social, otterremmo le stesse risposte che darebbe la nostra mente. Con il risultato che, non solo continueremmo a porci le stesse domande, ma finiremmo anche per ottenere le stesse risposte. Ci offre ciò che vogliamo, non necessariamente ciò di cui abbiamo bisogno.

Pertanto, non si tratta di inneggiare al complottismo o demonizzare i social network: l’amplificazione delle convinzioni è probabilmente un effetto collaterale indesiderato, non una strategia deliberata. L’algoritmo ha come obiettivo unicamente mantenerci sulle piattaforme: il tempo che spendiamo sui social rappresenta la vera moneta di scambio per il loro uso. 

D’altra parte, anche i mezzi di comunicazione tradizionali, come la televisione, la radio o i giornali, adattandosi alla visione dominante su determinati argomenti o alle sue opposizioni, partecipano anch’essi all’amplificazione e alla polarizzazione del pensiero. In tal senso, il web, con la sua varietà di fonti, potrebbe, almeno in principio, addirittura creare luoghi di dibattito democratici e favorire la diffusione di nuove prospettive, riducendo potenzialmente il rischio di polarizzazione.

In definitiva, come se ne esce? La consapevolezza senz’altro permette di sfruttare il lato buono dei social, senza farci dominare da quello negativo. Continuare a creare spazi di incontro reali, in cui dibattere e scambiare esperienze ed opinioni, rimane probabilmente il modo più sano per costruire una propria idea e, talvolta cambiarla: è più facile mettersi in ascolto con un essere umano in carne ed ossa, piuttosto che con una figurina su un social network, in modo da toccare con mano che la ragione non appartiene in assoluto ad una fazione o ad un’altra, ma ad un lento convergere verso un punto comune che, se non riesce a condividere la visione dell’altro, possa almeno comprenderla. Solo così possiamo aprirci alla possibilità di cambiare idea, e ancora, renderci conto della nostra limitatezza come persone, ma complementarietà come collettività. 

Se la ragione sta solo da una parte, allora ha torto (mia cit.)

Rubrica a cura di Generazione Stem

L’autrice

Maura Coniglione, statistica economica e dottoranda in Computational Mathematics, scrivo da sempre, appassionata di psicologia e di scienze sociali; collaboro con Generazione Stem, community che si occupa di divulgazione scientifica e di diffondere la cultura di genere.

Fonti